Notre sensibilité aux sons peut nous rendre la vie difficile

Nos cinq sens nous informent sur le monde qui nous entoure. Je vais tout d’abord vous parler de l’ouïe. Ce sens qui nous permet d’entendre, mais si nous y mettons un peu plus d’attention, il nous permet aussi d’écouter. D’écouter la nature, d’écouter de la musique, d’écouter les personnes qui nous entourent.

La naissance d’un sens

Tous ces petits os vibratoires, marteau, enclume et étrier sont formés vers la quinzième semaine de grossesse et le bébé reconnait nos voix au cinquième mois de grossesse. Si la mère du bébé vit quelque chose de difficile pendant cette période, comme un deuil ou tout simplement du stress, le sens du bébé peut avoir des difficulté à se mettre en place, l’enfant aura alors une hypersensibilité ou une hyposensibilité de l’ouïe. En effet, le bébé est informé des émotions vécues par sa mère par le placenta dont le goût sera différent selon l’humeur de la mament, joyeuse ou stressée, triste ou enthousiaste. Le bébé devient donc hypersensible ou hyposensible aux sons qui l’entourent. Si nous sommes hyposensible, nous nous isolons du monde extérieur, si nous sommes hypersensible, nous pouvons nous sentir agressé par les bruits, les sons, les mots.

Accepter notre sensibilité aux sons

Apprivoiser le sens de l’ouïe, c’est accepter notre sensibilité aux sons dans un premier temps. C’est aussi accepter que les bruits peuvent agresser nos enfants et les mettre en état de stress (comme la foule), ou même perturber leur concentration comme le bruit d’un aquarium près duquel l’enfant pourrait être assis en classe.

Cette acceptation va nous permettre d’agir différemment, d’avoir plus de bienveillance envers nous-même si nous sommes heurté par le bruit, ou si nous n’avons pas réussi à suivre une conversation. Mieux accepter c’est aussi supprimer les bruits inutiles qui peuvent nous agresser, comme les sonneries de téléphone, la télévision, certains électroménagers, ou nous protéger de ces bruits.

Découvrir les sons dans la douceur

Dans un second temps, nous allons pouvoir apprivoiser ce sens, c’est-à-dire le nourrir de sons agréables et doux, afin que notre ouïe arrive à maturité. Nous pouvons aussi aider nos enfants à apprivoiser les sons, avec des jeux autour des sons, où l’on doit deviner des sons : dans des petites boites, mettre des grains de riz, ou des pâtes, ou autres, et secouer la boite (comme une maracasse) pour deviner ce qui est à l’intérieur. Ecouter des enregistrements de sons comme les vagues, les bruits d’animaux, et autres, et encore une fois, deviner ce qui a produit ce son.

Pleine conscience des sons

Ecouter de la musique, le chant des oiseaux, mettre toute notre attention sur ces sons que nous offre la nature. Puis avec le temps, nous pourrons écouter avec plus de facilité les sons plus heurtant, comme les bruits de la ville : s’asseoir à une terrasse de café et laisser notre oreille prendre les sons, sans juger s’ils sont doux ou agressifs, si nous nous sentons agacé ou amusé … juste laisser entrer les sons, les prendre tels qu’ils viennent, les accueillir, les apprivoiser.

Prendre soin de nos oreilles

Nous pouvons aussi masser l’ensemble du pavillon de l’oreille en dépliant le repli de l’oreille vers l’extérieur et en l’étirant. Cela peut être douloureux au début, mais apporter plus de plaisir à l’écoute au fil du temps.

Prochainement je vous parlerai des autres sens qui peuvent nous rendre la vie très pénible, mais aussi nous apporter beaucoup.

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